Entre les travailleurs et les employeurs, les luttes sur la manière de décompter le temps de travail sont historiques. Elles reviennent au premier plan, et invitent à identifier les continuités et les reconfigurations de cette bataille du temps : paiement au résultat ou au temps passé, débordement du travail sur la vie privée, intensification de l’activité, reconnaissance du temps de formation par les qualifications et le salaire…
9h30 : Mot d’accueil, par Gilbert Garrel, président de l’Institut CGT d’Histoire Sociale
9h35 : Introduction à la journée : Stéphane Bonnéry, directeur de La Pensée, et Alain Obadia, Président d’honneur de la Fondation Gabriel Péri
Première session (9h45-12h), présidée par Paul Devin, Président de l’Institut de recherches FSU.
- Du paiement à la pièce au salariat, par Jérôme Beauvisage, IHS CGT
- Du temps long des diplômes à la péremption des compétences, par Fabienne Maillard, PU en sciences de l’éducation, CIRCEFT-ESCOL, Université Paris 8
- Les aides à domicile face au contrôle de leur temps de travail : résistances individuelles et collective, par Sophie Béroud, PU de science politique, UMR Triangle, Université Lumière Lyon-2
11h : Discussion avec la salle.
Seconde session (14h-16h15), présidée par David Chaurand, Directeur de l’Institut CGT d’Histoire Sociale
- La sous-traitance et la pression sur le temps et le travail morcelé, par Laurence Lizé, MCF en économie, Centre d’économie de la Sorbonne-CES
- RTT et intensification du travail pour les Ingénieurs, Techniciens et Agents de Maîtrise, par Jean-François Bolzinger, IHS-UGICT
- Enseigner et apprendre : des contraintes temporelles exacerbées, par Stéphane Bonnéry, PU en sciences de l’éducation, CIRCEFT-ESCOL, Université Paris 8
15h15 : Discussion avec la salle
16h15 : Conclusions
Co-organisée par La Pensée, l’Institut d’Histoire Sociale de la CGT et l’Institut de Recherches de la FSU