Pierre Jacque, professeur d’électronique à Marseille s’est donné la mort la veille de la rentrée 2013.
L’enquête du CHSCT académique a souligné le rôle des conditions de travail et de la carence de l’administration dans l’accompagnement de la réforme STI2D.
La proposition de la commission de réforme de reconnaitre ce suicide comme « imputable au service », i.e. accident de travail, a été suivi par le Rectorat.
Dans une lettre lors de son suicide, Pierre Jacque avait clairement mis en cause la brutalité de la réforme qu’avaient à subir les professeurs de STI.
Pour la famille de Pierre Jacque, pour le SNES qui a porté ce dossier, cette reconnaissance est un pas important vers la prise en compte des risques psychosociaux liés au métier.
Ci-joint le communiqué de la section SNES d’Aix-Marseille.