Chantier Histoire de la FSU : période 2000 à 2010

Dès 1997, le chantier Histoire du syndicalisme de l’Institut de Recherches de la FSU a organisé journées d’études ou séminaires. Un certain nombre de ces travaux ont été publiés. Nous en présentons ici une partie, celle que nous avons pu retrouver.

On peut diviser la période du chantier Histoire en deux phases.

  • La première a consisté à prendre une thématique et à l’approfondir : la question des tendances et leur histoire a ainsi occupé plusieurs séminaires dont les travaux ont été publiés, et qui sont consultables sur notre site.
  • La deuxième phase a été centrée sur l’histoire de la FSU dans la perspective de la publication d’un ouvrage, réalisé par Raphaël Szajnfeld, entouré de toute une équipe où René Mouriaux a joué un rôle important.

Dans ce parcours, un colloque fut organisé en 2006, dont les actes ont été publiés, 3 ans avant la sortie de l’ouvrage, en 2009 : Histoire de la FSU. Tome 1. Une percée flamboyante (1993-1997).


Plusieurs périodes scandent la jeune histoire de la Fédération Syndicale Unitaire (FSU), née de l’implosion de la Fédération de l’Education Nationale (FEN). Les quatres premières années de sa vie
sont celles de la flamboyance.
Pour en faire la narration, Raphaël Szajnfeld, responsable à cette époque du principal courant fondateur de la FSU, emploie les mots de l’épopée. Dans les départements c’est « la période héroïque ». Pour la FSU dans son ensemble, c’est celle d’une « entrée en scène fracassante ».
Eloignée de l’émotion des commencements, l’écriture historique prend ses distances avec les événements natifs pour mieux les comprendre. Prenant l’exacte mesure de l’ampleur des succès qui l’installent comme première fédération de l’éducation, de la recherche et de la culture, elle pointe aussi dès le congrès fondateur de 1994 à Mâcon les prémisses des difficultés qui s’exacerberont au congrès de Toulouse de 1997.
L’histoire de la FSU n’est ni un roman à l’eau de rose ni un conte de fées. Elle est le récit d’une grande aventure collective.
Revenir à la source permet aussi de mieux baliser les chemins escarpés que la FSU devra parcourir pour construire son avenir.

 

 


La crise de la FEN

Les tendances