Marie-Hélène Motard, professeur de philosophie et membre du chantier travail s’intéresse à la compétence « agir en fonctionnaire de l’Etat et de façon éthique et responsable ». Elle l’analyse en particulier à l’aide des travaux de l’ergologie.
La thèse qu’elle soutient est qu’il ne suffit pas de dire la règle et d’attendre de celui à qui l’on s’adresse qu’il s’y conforme pour avoir la garantie d’un agir éthique et responsable.
Elle estime que la formation de la conscience professionnelle est une
affaire autrement compliquée, qui est liée à la complexité de la vie éthique dans le cadre du travail.
Le texte ci-joint est la transcription d’une intervention dans le cadre d’un stage de formation dans l’Académie de Poitiers.