En janvier 2001 à La Rochelle, le 3e congrès de la FSU adopte à 80% des délégué.e.s le Thème 2 dont l’intitulé parle de lui-même : « Les missions des divers services publics dans l’Éducation, la formation de la jeunesse. Quelles évolutions des métiers et des carrières ? »
Il commence ainsi « Les services publics jouent un rôle de plus en plus important dans la formation des jeunes. Ils doivent pouvoir contribuer davantage encore à leur réussite. Les moyens nécessaires doivent leur être attribués la situation de leurs personnels est aussi déterminante. »
On le voit le tropisme « éducation nationale » est total. Plus encore, l’essentiel du thème porte, en réalité, sur les conditions de travail et de carrière des personnels du ministère de l’EN. Même si deux petits paragraphes rappellent que la FSU syndique aussi au ministère de la justice (800 signes !) et de la jeunesse et des sports (600 signes). Ce sont donc sur 19 pages et 55 000 signes ce que plus tard nous appellerons la partie statutaire Fonction publique – elle-même réduite essentiellement aux fonctionnaires de l’EN – qui est traitée. Une analyse, une réflexion, des propositions sur LE service public, les services publics ? Il n’y en a pas !
C’est en février 2004, à Perpignan, que le thème 2 devient : « Les services publics et leurs agents » et se décompose en deux parties l’une intitulée « Défendre et transformer les services publics » 10 pages et 37 500 signes pilotée par le secteur SP, l’autre » Un statut amélioré pour des personnels mieux formés et mieux payés » 13 pages et 47 500 signes pilotée par le secteur situation des personnels. On retrouve cette nomenclature dans tous les congrès qui suivent.
Si nous ouvrons ce document sur la FSU et le service public par ces rappels c’est pour souligner que la FSU souffrait, sur cette question des services publics, de plusieurs handicaps.
Jean Michel Drevon, avril 2018
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