Les stagiaires ont dressé un bilan du séminaire. En voici une synthèse.
Séminaire « Le travail en débat. Les 10 ans du chantier travail », 1er et 2 février 2017
Brève synthèse des « fiches d’évaluation »
Ce séminaire a pris la forme institutionnelle d’un stage fédéral proposé par le Centre de formation de la FSU. Á ce titre, les stagiaires sont appelés à remplir une fiche de bilan. Dix-huit fiches ont été récupérées, ce qui est loin du nombre des participants (environ 80) ou même de ceux qui ont assisté à l’intégralité du séminaire (environ 45). La brève synthèse de des « fiches », ci-dessous, ne peut donc prétendre refléter l’intégralité des points de vue.
Les quatre cinquièmes estiment que le séminaire a répondu à leur(s) attente(s), que ses modalités étaient adaptées, la prise de parole y était facile, les exposés accessibles et utilisables et les documents distribués utiles. Pour la quasi-totalité des répondants, le séminaire leur a permis d’approfondir leur réflexion syndicale. De façon unanime cette formation est considérée comme profitable, tant au plan personnel que syndical, et les échanges qui ont eu lieu sont jugés enrichissants. Dans la grande majorité des cas, cette formation sera réutilisée dans l’activité syndicale des participants.
Ce qui a été jugé le plus intéressant dans ce stage, ce sont les échanges, les confrontations d’expériences. Ce qui a été déploré, ce sont certaines interventions trop peu cadrées, généralistes voire « verbeuses », éloignées de l’objet des débats.
Les propositions sont nombreuses.
Elles portent parfois sur l’organisation du séminaire : être plus précis sur les commandes, les consignes, limiter les temps de parole, « laisser plus de place aux échanges » pour en finir avec le « vieux réflexe de l’information verticale ». Même si une participante précise elle « Je suis admirative quant au respect des horaires et de la durée des interventions volontairement courtes ». Mais le déroulement n’a pas forcément été identique dans tous les ateliers.
Elles concernent souvent les suites à donner, les thèmes à approfondir : comment durer dans le travail et résister (ou pas), comment bâtir des leviers d’action syndicale au niveau national à partir des recherches évoquées, mettre en place des collectifs de travail ou divers outils au niveau local.
En résumé, un stage qui a donné satisfaction aux participants, pour la plupart militants déjà engagés dans un travail syndical sur le travail, notamment par le biais des CHSCT. Aussi bien sur le fond, les thèmes abordés, que sur la forme qui a privilégié le partage d’expériences et les débats. Stage dont il est attendu des suites.
Gérard Grosse